Vendre son entreprise: quand le coeur gouverne la raison
Si vous avez déjà vendu votre entreprise, vous savez à quel point cette étape est haute en émotions. Même si on est en affaires depuis quelques décennies, cela ne fait pas de nous un expert du transfert d’entreprise. Nous nous sommes entretenus avec Jacques Noury qui a cédé son entreprise après trente ans en affaires. Il nous indique comment le mentorat vient soutenir l’entrepreneur(e) durant le processus.
Vendre son entreprise. Tout ce qu’on a bâti à la sueur de notre front. Avec l’équipe en place et leurs familles. C’est une grosse transaction qui a une incidence sur l’avenir de l’entreprise et de ses employés. Se tromper n’est pas une avenue envisageable, ni pour le vendeur, ni pour l’acheteur.
Pour Jacques Noury, arpenteur-géomètre propriétaire, il n’était pas question de vendre son entreprise à n’importe quelles conditions. Bien au-delà du juste prix de la vente, le facteur humain était sa plus grande préoccupation. Il tenait à ce que les valeurs de l’entreprise subsistent et voulait assurer le meilleur avenir à ses employés en place. Comme plusieurs cédants, Jacques ne faisait pas exception: le côté émotif de ce transfert venait embuer sa raison. Bien qu’il était accompagné d’experts financiers pour le guider dans la transaction, le stress et le côté émotif étaient bien réels. C’est le mentorat qui l’a aidé à dédramatiser et à garder la raison tout au long des étapes.
Aujourd’hui, en tant que mentor, Jacques soutient des entrepreneur(e)s qui font appel à son écoute. Impartial dans la transaction, il est en mesure d’aider le/la mentor(e) à retrouver sa capacité d’analyse rationnelle, à prendre conscience des conflits internes que la transaction peut soulever, à organiser ses pensées, etc. Le mentorat est un réel outil de choix pour vivre un transfert d’entreprise sereinement. En ayant quelqu’un de confiance non impliqué dans la transaction avec qui on peut échanger sur ses craintes et ses interrogations, on maximise ses chances de vivre une expérience harmonieuse de repreneuriat.
Même si on est en affaires depuis quelques décennies, un transfert demeure haut en émotions et comporte son lot d’inconnu. Pour Jacques, il ne fait aucun doute que de faire appel à un(e) mentor(e) est une sage décision. “C’est trop important pour essayer d’y aller seul” comme il le dit si bien.
Vous envisagez le mentorat? Parlez-en à votre conseiller(-ère) d’affaires à votre MRC ou votre SADC. Leur connaissance de votre dossier et sur votre personne les guidera pour vous proposer la bonne personne pour vous accompagner.
___________________
Nous sommes toujours friands de bonifier nos équipes de mentor(e)s bénévoles avec des gens d’affaires ayant une expérience de transfert d’entreprise à partager. Complétez le formulaire en ligne pour nous signaler votre intérêt: https://reseaumentoratgim.com/devenir-mentore.