Les pièges à éviter lors d’un transfert d’entreprise
Reprendre une entreprise est l’option choisie par plusieurs entrepreneur(e)s pour se lancer en affaires. Sandy Beaulieu, analyste d’expérience à la SADC de Gaspé, nous indique les pièges à éviter pour réussir son projet de repreneuriat.
En entrepreneuriat, il existe deux voies pour se lancer en affaires: soit on démarre un nouveau projet, soit on reprend une entreprise existante. « On voit de plus en plus de projets de relève » dit Sandy Beaulieu, analyste financière à la SADC de Gaspé. Le réseau des SADC offre les programmes Stratégie Jeunesse et Stratégie Relève pour aider les repreneur(-euse)s. L’équipe en place est là pour guider leurs clients dans les différentes étapes d’un transfert d’entreprise.
En effet, le repreneuriat offre plusieurs avantages qui diminuent le risque entrepreneurial: on récupère une historique qui peut être garante du futur, une notoriété établie, une clientèle active, des employés formés, une structure en place, etc. De plus, on peut généralement compter sur un accompagnement de la personne qui vend son entreprise pour nous aider à reprendre les rênes.
Pour bien réussir un transfert d’entreprise, il y a toutefois quelques pièges à éviter selon Mme Beaulieu:
- Il faut aller dans le détail le plus possible lors de la négociation. Il ne faut pas avoir peur de valider ce qui est compris et ce qui est exclus dans l’offre;
- Il ne faut pas sous-estimer la rupture générationnelle. Les valeurs ne sont pas les mêmes et les communications peuvent en être brouillées.
- Attention à ne pas sous-estimer l’aspect psychologique et émotionnel de la transaction.
- Veillez à établir des échéances claires par rapport à l’implication du ou de la cédant(e). Surtout lorsqu’il s’agit d’un modèle d’entreprise familiale.
« Les entrepreneur(e)s s’entourent de spécialistes pour évaluer le potentiel de l’entreprise et se faire conseiller dans le processus de négociation, mais ils ou elles ont tendance à négliger l’importance de pouvoir compter sur une personne impartiale non impliquée dans la transaction. » Sandy Beaulieu, analyste financière à la SADC de Gaspé.
Elle conseille le mentorat systématiquement à ses clients. En effet, on ne peut pas être un(e) expert(e) de tout. Le mentorat est donc une plus value pour maximiser ses chances d’avoir une belle transition. Ne serait-ce que pour compter sur cette personne pour ventiler son stress de maintenir ce qui a été construit avant l’achat.
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Vous envisagez le mentorat? Parlez-en à votre conseiller(-ère) d’affaires à votre MRC ou votre SADC. Leur connaissance de votre dossier et sur votre personne les guidera pour vous proposer la bonne personne pour vous accompagner.